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En Champagne, la Garde meurt !

23 septembre 2015

Les journées Napoléoniennes à MONTEREAU ( Seine & Marne ) 12 et 13 septembre 2015

Bivouac et village napoléoniens organisés par l'association : MONTEREAU - NAPOLEON

 

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Avec le Groupe Curial et les Grognards de la Marne.

 

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11 juin 2015

La Journée Napoléonienne au château de Forges ( Seine & Marne )

Organisée par l'association MONTEREAU-NAPOLEON, le samedi 23 mai 2015

 

Affiche

 

 

Château de Forges ( Seine & Marne ) samedi 23 mai 2015.

 

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Photographies : Didier Simonnet. Samedi 23 mai 2015.

 

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23 février 2015

MONTEREAU ( Seine & Marne ) Samedi 21 février 2015

Ce samedi 21 février 2015, à l'occasion des 201 ans de la bataille de Montereau le 18 février 1814, l'association : " MONTEREAU NAPOLEON " a organisé un défilé militaire dans les rue de la ville, avec la participation des Grognards de Montereau, des Grognards de la Marne, accompagnés par le Groupe Curial représentant la Garde Impériale du 1er Régiment de chasseurs à pied.

 

 

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4 février 2015

LE VOYAGE DE MATHURIN.

 

Voyage de Mathurin

 

La suite des aventures passionnantes de Mathurin Kigribouille.

" A PARIS.

Les barrières de notre capitale m'apparurent enfin, vision de terre promise après une longue errance au cours de laquelle mes plus fidèles compagnons furent la faim et la peur.

La peur de mauvaises rencontres, la peur des intempéries, la peur aussi de ne pas rencontrer âmes qui vivent, tant la solitude me pesait et même m'oppressait.

Je rêvais de villageois hospitaliers auprès desquels je trouvais gîte et couverts.

J'ai dû convaincre les gardes qui voulaient m'interdire l'entrée, au vu de ma mine peu engageante.

L'un d'eux me posa même la question de mon état sanitaire et marmonna des paroles indistinctes dans lesquelles il me sembla discerner une allusion à la lèpre.

La lèpre, cette terrible maladie inspira une sainte terreur, partout où la moindre rumeur d'épidémie parvenait à s'infiltrer.

A moitié convaincus mais peu enclins tout de même à s'opposer au passage d'un soldat en quête de son unité, ils me laissèrent entrer, non sans m'avoir donné de précieux renseignements sur le chemin menant au dépôt le plus proche.

Muni de ces " précieux renseignements ", je me dirigeais d'un pas allègre vers le havre de dépôt où m'attendaient un repos et un lit.

Las ! Ces deux gardes dont l'obligeance m'avait paru des plus naturelle, perdait peu à peu de sa valeur au fur et à mesure des tours et détours qui me faisaient l'impression d'errer dans un labyrinthe.

Je dus bientôt en convenir, ces deux péquenauds, sans doute fraîchement débarqués de leur province, n'avaient sans doute pas voulu convenir de leur ignorance de la topographie de la capitale.

Et me voici perdu par la faute de benêts sans scrupule que je vouais aux gémonies, si cela soulageait ma fureur, ça ne m'était d'aucune aide pour trouver mon chemin.

Mathurin à Paris

 

Et me voilà, à la nuit tombée, aussi seul dans cette ville immense que dans les campagnes que j'avais traversées les semaines précédentes.

Soudain, lorsque je n'espérais plus rien de la providence, un groupe de soldats sortit d'une ruelle, faisant grand bruit et chantant à tue-tête un chant que je reconnus comme l'hymne français.

Je courus à leur rencontre et obtins de ces braves qu'ils m'accompagnassent au dépôt d'un régiment, ce qu'ils firent de bonne grâce, heureux d'obliger l'un des leurs. "

Un soldat isolé peut-il être recueilli dans le dépôt d'un régiment qui n'est pas le sien ?

Telle est la question que je pose au conseiller historique du blog, Eric Poisson.

La réponse est positive. Il s'agit d'un homme en subsistance.

Dans le Dictionnaire de la Grande Armée écrit par l'historien Alain Pigeard, il est écrit :

" Mettre un homme en subsistance dans un régiment consiste à recueillir un soldat isolé dont le corps est éloigné, le nourrir et le solder jusqu'à ce qu'il puisse rejoindre son drapeau. Les hommes en subsistance nécessitent une comptabilité particulière qui est envoyée au ministre de la Guerre, lequel l'adresse aux corps dont les militaires font partie, afin qu'elle soit intercalée dans les comptes généraux. "

4 février 2015

TOUQUIN 1814 ( Seine & Marne ).

Exposition sur la Campagne de France organisée à la Maison des Association - Musée de TOUQUIN en Seine & Marne.

 

Expo à Touquin ( Seine & Marne )----------

 

 

1814 - TOUQUIN

 

 

Le village de TOUQUIN en Seine et Marne.

Il est traversé par la rivière d'Yerres dont la source se trouve à quelques kilomètres au Nord.

 

 

1814 - TOUQUIN-

 

 

Eglise Saint-Etienne de Touquin.

 

 

Mairie de Touquin ( Seine & Marne )

 

 TOUQUIN, la mairie.

 

1814 - TOUQUIN--

 

 

1814 - TOUQUIN---

 

 

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TOUQUIN 1814----------------

 

 

L'organisateur de l'exposition TOUQUIN 1814 en compagnie de sa femme.

 

 

TOUQUIN 1814--------------

 

 

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Expo à Touquin ( Seine & Marne )---------

 

 

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Expo à Touquin ( Seine & Marne )

 

 

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TOUQUIN - expo 1814

 

 

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TOUQUIN 1814---

 

 

TOUQUIN 1814----------

 

 

Monsieur François Rabasse, écrivain illustrateur, dédicasse ses livres : Amours, Sabres et Gibernes - Napoléon dans la campagne de France 1814.

 

 

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 François Rabasse en dédicasse à la Maison des Associations de Touquin.

 

 

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Expo à Touquin ( Seine & Marne )--

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Expo à Touquin ( Seine & Marne )

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Expo à Touquin ( Seine & Marne )-----

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TOUQUIN 1814

TOUQUIN 1814--

 

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8 janvier 2015

Le voyage de Mathurin.

www.la-defaite-oubliee.com

 

Au fond du grenier

 

Didou Kigribouille continue de découvrir les trésors de son ancêtre Mathurin.

" Sur le chemin de Paris.

Ma connaissance du trajet que je devais parcourir, bien qu'assez rudimentaire, me laissant cependant quelques espoirs de trouver sur ma route quelques auberges ou gîtes dans lesquels m'abriter et me reposer pour la nuit.

Je regrettais fort de ne pas avoir prêté plus d'attention aux récits de mes camarades venus de Paris. Ces derniers nous avaient vanté avec force détails l'hospitalité des servantes d'auberge et des femmes de fermier qui, à les entendre, étaient toujours trop heureuses de réconforter les jeunes conscrits de passage.

D'autant plus, m'étais-je dit, à l'audition de ces merveilleux récits que ces hôtesses si hospitalières avaient fort peu de risques de revoir un jour les conscrits en question.

Bref, les vantardises de mes camarades comportaient, du moins je l'espérais, une petite part de vérité.

En bordure de la forêt

Effectivement, après de longues nuits à la belle étoile, j'arrivais en vue d'un hameau.

Bouron, c'est le nom du hameau, me parut un avant-goût du paradis.

D'abord des gens à qui parler, enfin des nouvelles !

Un lit fut-ce une botte de paille dans une grange moins glaciale que les bosquets qui m'avaient servi de chambre jusqu'à présent.

Et peut-être un repas chaud.

 

BOURON

 

Je me précipitais, une partie de ma fatigue envolée, vers ce qui me semblait être un établissement offrant le gîte et le couvert aux voyageurs, moyennant cela va de soi, une honnête rétribution. "

Mathurin Kigribouille poursuit son récit, avec la découverte de cet établissement.

" L'auberge.

L'intérieur de l'auberge, sombre, chaud et parcouru d'effluves que mes narines et mon estomac identifièrent aussitôt : de la soupe en train de cuire.

Les quelques tables et bancs étaient occupés par des hommes qui me parurent âgés, certains équipés de béquille, la plupart couturés de cicatrice.

Plusieurs d'entre eux me faisaient l'impression d'être des rescapés d'une armée en déroute, vêtus comme ils l'étaient pour partie d'uniforme et de vêtements civils.

Point d'hostilité toutefois dans leurs mines pourtant de prime abord peu engageantes.

 

Dans l'auberge de Bourron

 

L'un d'eux, borgne et estropié d'un bras, me fit une place autour d'une table où l'on me servit un bol de soupe sans qu'aucune parole n'ait été échangée.

Drôle de scène dont j'aurais longtemps le souvenir.

Ces hommes étaient des Gardes nationaux de Bretagne.

Je passais la nuit à l'auberge et je repartis au matin, revigoré par leurs récits plein de bruits et de fureur. "

Des Gardes nationaux stationnés à Bouron ( Seine-et-Marne ) ?

Le conseiller historique du blog, Eric Poisson, confirme bien la présence de ces Gardes nationaux.

Pour preuve, il cite un court extrait de la lettre du major commandant le régiment des Gardes nationaux d'Ille & Vilaine, daté de Bouron le 18 mars 1814 et adressé à " Monsieur le Comte Souham, commandant la 2ème division de réserve " :

" On travaille à grande force pour l'exécution de vos ordres d'hier, le zèle et les soins de Mr Le Maire de Bouron nous ont fourni une quantité siffisante d'ouvriers pour les travaux que vous m'avez ordonné. Je crois pouvoir vous assurer que dans la journée de demain, le tout sera terminé à votre satisfaction.

Je vous prie, Monsieur le Comte, de me dire s'il entre dans vos intentions que je fasse obstruer la route d'Evry, à fontainebleau ; Cette route passe à peu-près, à 2 lieues du plateau de gauche que vous avez reconnu hier. "

Pour information, le major commandant le régiment des Gardes nationaux d'Ille & Vilaine est Henri SANFOURCHE ( 1775 - 1841 ) :

http://www.culture.gouv.fr/LH/LH259/PG/FRDAFAN83_OL2454014V001.htm

8 janvier 2015

Campagne de France 1814.

Dans le vieux grenier.

 

Le vieux grenier

 

Didou Kigribouille a retrouvé, à l'intérieur d'une vieille malle, d'anciens papiers jaunis, des lettres, des correspondances, des ébauches de mémoire ayant appartenu à son ancêtre Mathurin Kigribouille.

Il fut au temps de sa folle jeunesse un simple soldat de l'armée Napoléonienne.

( Extrait du journal de mon ancêtre Mathurin )

" Le départ.

Nous étions au soir du 31 décembre 1813, il gelait à pierre fendre et me voilà prêt à me mettre en route pour rejoindre mon régiment.

A mon arrivée, surprise, la caserne que je m'attendais à trouver grouillante d'activité est vide, déserte, morte.

Le charbonnier, un brave homme, m'informe que les hommes sont partis vers Paris.

Je sais que je ne dois pas traîner si je veux les rattraper.

Lesté de quelques provisions par mon brave charbonnier qui a refusé de me laisser partir le ventre vide et sans vivre, je prends la route de Paris, où j'espère retrouver le gros de la troupe.

Pour l'instant, je me sens un peu seul, un soldat sans ses camarades est bien vulnérable me suis-je dit.

Sans compter que j'ai pris goût à cette vie de militaire et depuis mon incorporation je ne me suis jamais retrouvé coupé de mes compagnons soldats, des cantinières et des vivandières, qui font tant pour améliorer notre ordinaire au quotidien.

Pour l'instant, mon quotidien se résume à la longne route qui m'attend et dont je redoute un peu les dangers je l'avoue.

Quel ennui qu'ils ne m'aient pas attendu et, comble de malchance je semble être le seul dans ma situation.

Je me serai réjoui que quelques uns des permissionnaires se soient retrouvés comme moi devant l'obligation de faire le trajet jusqu'à Paris sans la protection du régiment.

Enfin me disais-je, rien ne sert de se lamenter !

Une fois sur le chemin, ma situation me paraitra moins périlleuse.

Je repensais avec émotion au vieux curé qui m'avait appris à lire et à écrire.

Grâce à l'instruction qu'il m'avait donnée, je pouvais au moins conserver une trace de tout cela. "

 

Campagne de France 1814 (01)

 

MATHURIN par BARBOUILLE MAPOULE

Le portrait du vaillant Grognard Mathurin Kigribouille retrouvé au fond de cette malle.

Peinture réalisée par le fameux artiste de l'époque : Barbouille Mapoule.

Fameux peintre inconnu de tous, il est l'ancêtre du photographe Raoul Mapoule qui, lui non plus, n'est pas très connu !!!

http://www.la-defaite-oubliee.com/article-bataille-de-saint-jean-les-deux-jumeaux-121033187.html

 

Campagne de France de 1814 : les 4 victoires du 10 au 14 février.

 

Campagne de France 1814 (02)

 

Campagne de France 1814 (03)

 

Campagne de France 1814 (04)

 

Campagne de France 1814 (05)

 

Campagne de France 1814 (06)

 

Campagne de France 1814 (07)

 

Campagne de France 1814 (08)

 

Campagne de France 1814 (10)

 

Campagne de France 1814 (11)

 

Eric, notre conseiller historique.

 

Campagne de France 1814 (12)

 

Campagne de France 1814 (16)

 

Campagne de France 1814 (15)

 

Campagne de France 1814 (14)

 

Campagne de France 1814 (19)

 

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